daphne: Un lieu où découvrir l’art et la culture autochtone
Le centre daphne est le premier centre d’art de Tiohtà:ke (Montréal en kanien’kéha) qui est géré par des artistes autochtones. C’est un lieu convivial où le public peut découvrir l’art autochtone contemporain et où sont encouragés les échanges productifs entre les Autochtones et les non-Autochtones.
Il a été fondé par quatre célèbres artistes anishinaabeg et kanien’kéha:ka, soit Skawennati, Hannah Claus, Nadia Myre et Caroline Monnet. Le centre s’est engagé à mettre en valeur les œuvres d’artistes autochtones émergents et celles d’artistes établis ou en pleine évolution, cela par le biais d’expositions, d’ateliers, de résidences et autres initiatives de conservation de l’art.
Comme le dit la directrice générale Sonia Robertson, « nos intentions étaient, et sont toujours, de favoriser les rencontres et les échanges créatifs dans un contexte rassembleur où les gens se sentent à l’aise ».
« Nous avons volontairement choisi une devanture de magasin, car nous voulions que les Autochtones et non-Autochtones se sentent libres d’entrer : on peut parfois se sentir intimidé devant une galerie d’art ».
Pour sa première année d’activité, quatre expositions d’artistes autochtones québécois ont été organisées au Centre daphne, notamment celle de Teharihulen Michel Savard, un artiste de Wendake, et celle de l’Innue Sonia Robertson.
Le daphne possède une série remarquable d’expositions interactives et immersives, qui permettra au public de plonger dans le monde des Premières Nations, à la découverte de leur histoire, de leur savoir et de leur culture.
Le daphne a récemment ouvert un nouvel espace au 5425 avenue Casgrain.
Marisela Amador
Marisela Amador est une journaliste qui travaille dans la communauté Kanien'kehá:ka de Kahnawà:ke. Lorsqu'elle ne rapporte pas l'actualité, elle se promène dans sa ville préférée au monde, Montréal. D'origine latino-américaine, elle aime la bonne nourriture et les boissons, l'art, la culture et passer du temps avec ses amis.