À vos planches! Rendez-vous aux « skateparks » de Montréal
Avec les rayons du soleil qui viennent nous réchauffer, Montréal est prête à se lancer dans toutes les activités urbaines d’été, dont la planche à roulettes (« skateboard »). Sa popularité a explosé au cours des dernières années et ce n’est pas une surprise : le sport est relativement peu coûteux et peu encombrant (pas besoin de traîner un lourd sac d’équipement), et il permet de faire de l’exercice tout en socialisant. Entre contre-culture et reconnaissance olympique, nous savons que ce sport a encore un bel avenir. Alors à vos planches : voici différents lieux où pratiquer.
Planchodrome Vans Pro (Stade Olympique)
Voici un planchodrome (« skatepark ») de calibre mondial construit sur l’esplanade du parc olympique (déjà très adapté à la planche). Le planchodrome Vans est magnifique. Il attire les fans grâce à son bol ondulant profond et long (environ la moitié d’un terrain de soccer), à ses structures urbaines et à son revêtement imbattable (c’est lisse, lisse, lisse!). Il y a aussi le légendaire cylindre de béton Big O, jadis une entrée du parc olympique. Petit conseil : n’oubliez pas votre lotion solaire, car l’endroit est à découvert.
Parc Père Marquette
Telle une oasis dans le désert, le planchodrome du Parc Père-Marquette permet aux planchistes et adeptes de trottinette et BMX de s’évader. Construit selon les conseils des pros du quartier, l’endroit propose des obstacles amusants, des rampes, des rails, des plateformes et un parcours qui coule. L’atmosphère est très accueillante et le lieu est aimé des familles, avec ses tables à pique-nique et les autres aires du parc.
Parc Raymond Préfontaine
L’un des plus anciens planchodromes de Montréal, le Parc de planche à roulettes du parc Raymond-Préfontaine, demeure populaire auprès des adeptes; on y accède facilement à partir du métro Préfontaine. Voilà une belle option si vous voulez pratiquer vos mouvements quelques heures sur les rampes et rails. Plus-value : la boutique Rollin est située de l’autre côté de la rue, alors vous pouvez y faire un arrêt avant ou après votre séance pour découvrir les nouveaux équipements.
Planchodrome Van Horne
Le projet du viaduc Van Horne est la preuve qu’avec un peu d’imagination, on peut faire de grandes choses. Le Parc de planche à roulettes sous le viaduc Van Horne est intégré à un corridor vert qui comprend jardins, mobilier urbain et amphithéâtre a insufflé beaucoup de vie dans un secteur autrefois tristounet. L’endroit comprend une section plate street-style et un snake run qui permet de serpenter entre rampes, rails, plateformes et autres obstacles. De plus, l’accès en métro est facile, les commerces et restos du Mile End sont à proximité et le décor fait la part belle à l’art urbain.
Place de la Paix
Niché au sud du boulevard Saint-Laurent, voici le seul parc public à Montréal où la pratique de la planche est légale. Ce square dans l’ancien Red Light de Montréal occupe une place toute particulière dans le cœur des planchistes qui se font aussi défenseurs de leur communauté : leur combat pour légaliser la planche à cet endroit a même fait l’objet d’un documentaire. La foule, l’ambiance et le voisinage (SAT, Montréal Pool Room, quartier chinois, pour ne nommer que ceux-là) en font un endroit de choix.
Parc des Royaux
Le planchodrome du parc de planche à roulettes du parc des Royaux en bordure de l’avenue de Lorimier est un lieu de rencontre pour les planchistes du coin. Il déborde de cachet et de facteur cool. Son style est plus ancien, mais il est toujours bien-aimé grâce à ses rampes et obstacles ainsi qu’à son ambiance à revendre au cœur d’une communauté tissée serré.
Planchodrome de Verdun (parc Arthur-Therrien)
Inspiré du jeu vidéo des années 1980 d’Atari 720°, ce planchodrome exceptionnel couvre 20 000 pieds carrés et compte rampes, rails, marches, quarts de lune, bols et plus encore. Le tout s’intègre dans un design de « miniville » tout en courbes avec lampadaires et marquage au sol. L’endroit est populaire auprès des planchistes, mais aussi des adeptes de BMX et de trottinette, petits et grands.
Projet 45 DIY (TAZ)
La cour du TAZ abrite le Projet 45 DIY, qui est né grâce au travail immense d’un groupe de bénévoles et de planchistes de même qu’à des dons privés. L’endroit propose un parcours en courbes tout en douceur, du plaisir pour les planchistes de tous âges et une atmosphère décontractée. Le site est éclairé en soirée, alors vous pouvez pratiquer vos mouvements jusqu’à tard lors de la saison chaude.
Parc Delorme (Saint-Léonard)
Ce planchodrome possède un parcours lisse composé de sections street et de sections de transition : tout ce que recherchent les planchistes. Les novices comme les experts y trouveront leur compte, entre les quarts de lune, les rampes et la myriade d’obstacles qui incitent à repousser ses limites. L’accès est facile, l’ambiance est décontractée et l’endroit est ombragé le jour (merci aux arbres!) et éclairé le soir.
JACKALOPE
Depuis 10 ans, JACKALOPE est le rassemblement ultime des communautés de sports d'action du Canada, le lieu de rencontre des meilleurs athlètes, des professionnels de l'industrie et des passionnés.
Ce festival est réputé pour son atmosphère unique, son caractère inclusif et la qualité de ses compétitions et démonstrations de classe mondiale par, vous l'aurez deviné, des skateurs de renommée mondiale. Il y a également des compétitions de bloc, de BASE jumping et de breaking stars. En plus de tout ce qu'il y a à voir, vous pouvez faire du shopping dans les boutiques pop-up, vous empiffrer dans les camions-restaurants et de la cuisine de rue, profiter des sessions gratuites dans les installations sportives éphémères et assister à des concerts.
Les arrondissements montréalais comptent plusieurs autres petits planchodromes, des options souvent plus adaptées aux débutants ou à votre horaire et localisation. Consultez la liste sur le site de la Ville de Montréal. Amusez-vous!
Rebecca Sellers
Originaire des vastes prairies du Manitoba, Rebecca a élu domicile à Montréal il y a une vingtaine d’années après avoir étudié à Québec et en France. Quand elle n’est pas occupée à écrire, à traduire ou à enseigner l’anglais, elle sillonne la ville à vélo, pour dénicher des trésors cachés et engager la conversation avec commerçants, créateurs et locaux.