Le parc national des Îles-de-Boucherville, un endroit unique

Parc national des Îles-de-Boucherville
Alain Demers

Alain Demers

Cet article a été mis à jour le 5 juillet 2022.

À quelques minutes seulement du pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine reliant la métropole à Longueuil, le parc national des Îles-de-Boucherville se compare avantageusement aux parcs nationaux en région sauvage.

Parc national des Îles-de-Boucherville

 

L’espace ne manque pas pour un faire un pique-nique, rouler en vélo ou explorer en kayak. C’est sans compter le camping sur une île. Et puis, même si on n’est pas loin de Montréal et qu’on aperçoit par endroits le stade olympique, on voit souvent des chevreuils.

Pas d’équipement ? Il y a tout ce qu’il faut au centre de location : vélo, kayak, planche à pagaie et plus. Également à louer : des tentes confortables tout équipées, sur réservation.


 

Parc national des Îles-de-Boucherville

Coups de pédale

Le circuit cyclable s’étire sur une vingtaine de kilomètres. En partance de l’île Sainte-Marguerite, on roule sur une piste menant à trois îles inaccessibles aux voitures.

On pédale sur des chemins de campagne, entre champs et boisés, le long du Saint-Laurent. Une halte s’impose au site archéologique où une maison longue iroquoienne a été reconstituée. Ici et là, quelques tables à pique-nique isolées sont disposées au bord de l’eau, le long du parcours.


 

Parc national des Îles-de-Boucherville

Coups de pagaie

Si la concentration de bateaux motorisés dans la Grande rivière ne se prête pas à une balade en planche à pagaie ou en kayak de mer, il suffit d’emprunter plutôt des chenaux paisibles.

De temps à autre, canards et hérons s’envolent à notre passage. On voit des huttes à castor. Un trajet balisé de quatre kilomètres nous permet d’explorer les méandres des îles durant une heure ou deux.    

Parc national des Îles-de-Boucherville

Comme Anticosti…

En vélo ou à pied, on aperçoit souvent des chevreuils dans les clairières aux abords des boisés, le long du chemin principal. Par moments, on se croirait à l’île d’Anticosti, réputée pour l’abondance de ces bêtes.   

Il faut dire que leur concentration dans les deux territoires est comparable, soit environ 15 individus/km².

C’est surtout à la toute fin de la journée qu’on en observe le plus, alors que les chevreuils sortent dans les champs pour se nourrir.


 

Parc national des Îles-de-Boucherville

Camping Grosbois

Accessible seulement en vélo, le terrain de camping se trouve sur l’île Grosbois. Un chariot nous est prêté au centre de location, à trois kilomètres de là, pour transporter équipement et bagages.

Même s’il s’agit de camping rustique (sans services), on a accès à un bloc sanitaire et à de l’eau potable. Ouvert depuis seulement quelques années, le terrain est encore méconnu contrairement aux autres situés dans les parcs gérés par la Sépaq, ce qui permet plus de disponibilités. Personne ne s’en plaindra.

Parc national des Îles-de-Boucherville

Bon à savoir

Sentiers pédestres et cyclables : 21 km

Chiens : autorisés en laisse dans certains secteurs

Navettes fluviales (avec vélos) : de Montréal (Promenade Bellerive) à l’île Charron, de Boucherville (quai municipal) à l’île Grosbois

www.navark.ca

Droits d‘accès quotidien (réservation en ligne requise):  9,25$ par adulte (taxes incluses), gratuit pour les 17 ans et moins

Camping: tentes individuelles, tentes équipées à louer et Espace VR

Jeux d’eau, aires de jeux, espace de pique-nique

www.sepaq.com

 

Alain Demers

Alain Demers

Au fil de ses explorations pour la découverte de la nature et pour les sports de plein air, Alain Demers a constaté qu’à Montréal où il habite, on a accès à des lieux vraiment uniques encore méconnus. Chroniqueur pour plusieurs médias dont Le Journal de Montréal et Vifa, il a signé une dizaine de livres. Son plus récent, publié aux Éditions du Journal, s’intitule Redécouvrir le Québec : 101 destinations.

Voir les articles de Alain